Je vais vous raconter ma vie, de l’adolescence à aujourd’hui. Complexe, échecs, réussites, essais, changements de directions trop nombreux…C’est un peu long, mais vous comprendrez à la fin l’intérêt d’être bien aidé à l’adolescence. Bonne lecture!
Vous l’avez déjà un peu compris, j’ai suivi différentes études, vécu des échecs, des réussites. Afin que vous compreniez mieux l’intérêt de bien se connaitre pour éviter cette scolarité très chaotique, découvrez ce qui suit:
Au collège je me faisais oublié, seul les cours de musique, de dessin-travaux manuels et sport m’intéressaient.
Arrivé au lycée de justesse, par la force de conviction d’une maman qui croyait en moi, mais pas mes professeurs, ni mon père, je me traine au lycée, dont j’ai par ailleurs très peu de souvenirs… (le cerveau a des capacités à cacher des moments de la vie difficiles).
Evidemment j’échoue au baccalauréat scientifique. Ne voulant plus continuer le lycée, mes parents m’accompagnent et je cherche à rentrer dans la vie active. Je fais quelques stages, mais rien ne me motive vraiment. Je décide de repasser le bac en candidat libre, mais manque de chance (ou pas) les programmes changent, je suis encore en décalage. J’échoue de nouveau.
Mes parents, dont les moyens financiers le permettait, m’inscrivent dans une fameuse « boite à Baccalauréat » sur Paris. Tout est fait pour nous pousser à travailler à la force du poignet, heures de retenues…, et finalement je m’en sors plutôt bien (après 3 années de terminale scientifique, cela vaut mieux) . Les enseignants ont confiance en moi. J’arrive épuisé aux épreuves du Bac et je m’écroule… Re-échec.
Que faire? visites dans les centres d’orientation de l’époque, je me souviens que l’on me disait d’aller dans une salle et de ne pas hésiter à feuilleter des journaux sur les métiers. Très bien, mais lequel choisir? lequel me plairait? et surtout dans quel environnement serais-je bien? Je n’en savais strictement rien.
La galère!
Je me connaissais un peu, j’aimais le bricolage, fabriquer des objets en bois, faire des montages électroniques découverts dans des journaux spécialisés, démonter des objets (que je ne remontais pas toujours…), les animaux et la nature, la musique, je jouais du piano et un peu de violon. En fait, j’étais très curieux et intéressé par plein de choses. Mais quelle direction prendre?
Puisque j’aime les animaux, mes parents m’inscrivent dans une école prépa vétérinaire. Oui j’aime les animaux, mais était-ce suffisant pour être vétérinaire? Il fallait le bac et je ne l’ai pas eu… Trouver autre piste.
Je rencontre des artisans luthiers, réparer des pianos, des violons. Je me souviens que je trouve cela passionnant. Mais à l’époque, à plus de 18 ans il n’est pas possible de faire un CAP de lutherie, trop vieux déjà, il fallait commencer avant. Trouver encore autre direction.
A force d’entendre que sans le Bac, on ne peut rien faire, je trouve un lycée privé qui a réussi à une cousine totalement récalcitrante aux études. Je me dits que j’ai peut être un espoir d’y réussir mon Bac. Un déclic cette année là, j’en étais à ma 4ème terminale, je changeais de section, Bac D, davantage de SVT, les maths et la physique moins difficiles, le professeur de mathématique faisait régulièrement appel à moi pour expliquer le cours au plus récalcitrants, avec succès! un début à l’enseignement?
Puis, bac en poche, je poursuis à l’université 4 années d’études en mathématiques, physique et chimie, puis licence EEA, Electronique Electrotechnique et automatisme. De nouveau un échec en licence. Redoublement, et re-échec. En désespoir de cause, je passe un diplôme de DUT Electronique et informatique industrielle. Davantage de pratique, cela me correspond mieux.
Enfin, à 26 ans, ma carrière professionnelle peut commencer. Technicien de maintenance chez Hewlett-Packard. Le directeur de l’IUT, m’avait persuadé de devenir commercial tant j’avais le contact facile… Je quittais donc HP pour devenir commercial sur la région parisienne. Je ne peux pas dire que je me faisais plaisir, je changeais de société tout les ans, à la recherche d’un « meilleur » , vente d’étude de marché, de voitures, de machines automatisées, de microscopes, puis de microscopes électroniques… mais toujours pas heureux dans mon travail, même si, dans l’ensemble, mes résultats en tant que commercial étaient tout à fait corrects.
Crise de la quarantaine, je remets tout en cause, je démissionne et je pars vivre 7 mois en Australie avec toute la petite famille. Objectif: qu’est-ce que je ne veux plus dans la vie, qu’est-ce que je veux, qu’est ce qui me plait? quels sont mes talents? mes succès? Je me souviens avoir eu du plaisir à faire de la formation aux clients, chez Hewlett-Packard…
Retour en France,
Je retrouve un travail alimentaire de commercial, mais un soir de fin d’année scolaire, grande fête à l’école primaire des enfants, un barbecue est organisée dans la cours de l’école. Nous sommes en provence, il y fait bon vivre les soirées d’été.
Et là, je me retrouve entouré d’enseignants, de primaire, de collège. Et pourquoi pas devenir enseignant. Je me renseigne, un concours à passer. Je choisi le concours de professeur de Technologie. Je le prépare et le passe, « pour voir », et … succès !
Et oui, depuis 17 années, j’enseigne cette matière en collège. Transmettre, ouvrir l’esprit de mes élèves, développer leur curiosité. Mais trop d’élèves, en classe de 4ème et de 3ème sont perdus et démotivés.
On me propose d’accompagner un groupe de collégiens à découvrir les métiers.
En parallèle, je suis une formation personnelle pour créer mon activité d’accompagnement à l’orientation. Cette formation me fait découvrir que grâce à des tests, il est possible de mieux se connaitre, découvrir ses talents, les types d’intelligences que j’ai développé depuis ma naissance, mon profil de caractère. Et grâce à cela, je découvre les domaines professionnels dans lesquels je pourrais m’épanouir et bien sur, les métiers associés.
Je mets en place ces tests pour mes élèves et je commence à éclairer, à accompagner quelques élèves… des yeux d’ados se mettent à briller, à espérer…
C’est ainsi que je crée Cap et Voies pour accompagner les ados et leurs parents en distanciel. Si vous êtes en ville, vous trouverez facilement des personnes qui font du coaching d’orientation scolaire, c’est un peu cher, un peu long (plusieurs séances) mais c’est efficace également. Par contre, en milieu rural ou semi rural, comme là où j’enseigne, il faut faire des kilomètres pour accéder à un tel service.
Avec Cap et Voies, pas de déplacement, le coût est réduit et vous recevez la synthèse rapidement par mail.
Si j’avais pu bénéficier d’un service comme Cap et Voies, je n’aurais probablement pas galérer comme je l’ai fait. J’aurais gagné du temps et surtout davantage de plaisir dans ma vie professionnelle.